2018 : Les nouveaux défis de la virtualisation

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La virtualisation est désormais la norme. Dans un rapport publié par 451 Research, près de 75 % des organisations interrogées signalaient que la majorité de leurs serveurs x86 exécutaient des machines virtuelles, tandis que la moitié indiquait un taux de virtualisation de leur environnement x86 compris entre 75 et 100 %. Avec le temps et l’évolution des technologies, les machines virtuelles ont remplacé les serveurs physiques pour des applications de plus en plus critiques et des workloads de plus en plus intensifs. Ce qui ne va pas sans poser un certain nombre de nouveaux défis.

  • Défi n°1 : accélérer le provisionnement

La réduction du délai entre l’expression d’un besoin par un utilisateur et le provisionnement du service est une des principales difficultés rencontrées par les équipes IT et une des raisons majeures de mécontentement chez les utilisateurs. Une insatisfaction qui pousse les métiers vers le cloud public pour obtenir plus rapidement le service dont ils ont besoin. Pour rester dans la course, les administrateurs doivent exploiter les outils d’automatisation qui permettent d’accélérer le déploiement de nouvelles ressources. La gestion de l’infrastructure en silos est ici un frein important. Les capacités de stockage, de traitement, de mémoire et de mise en réseau doivent être contrôlées de façon centralisées pour réduire la complexité et gagner du temps.

  • Défi n°2 : améliorer le support

Les machines virtuelles prenant en charge des processus de plus en plus critiques, les interruptions sont de moins en moins tolérées. En cas de panne dans une architecture traditionnelle, où les serveurs, le stockage et le réseau sont gérés par des équipes distinctes, l’équipe en charge de la virtualisation peut perdre beaucoup de temps à travailler avec chaque groupe pour identifier la source d’un dysfonctionnement. Ce manque de visibilité sur l’intégralité des composants de la plateforme technique diminue la capacité à détecter un problème, ou même à l’anticiper et à le corriger avant que les utilisateurs ne soient impactés. Les administrateurs doivent pouvoir compter sur une interface unique leur offrant un monitoring global.

  • Défi n°3 : renforcer la protection

Qui dit applications essentielles pour le business, dit mesures de protection. Les environnements virtualisés doivent être couverts par des mécanismes de reprise après sinistre et de continuité d’activité. Deux facteurs seront ici clés pour y parvenir simplement : l’intégration profonde des solutions DR (Disaster Recovery) avec l’infrastructure d’une part, et avec le cloud ensuite. La migration des machines virtuelles vers un site secondaire ou vers une plateforme cloud pourra ainsi se faire facilement grâce à des outils optimisés dès la conception pour ce type de scénario.

Si chacun de ces défis constitue un projet à part entière, il existe aujourd’hui une plateforme conçue pour les relever d’un seul tenant. Cette solution, c’est l’hyperconvergence. En réunissant dans une seule infrastructure les ressources de calcul et de stockage, ainsi que la connectivité réseau, les entreprises se dotent d’un système rapide à déployer et simple à administrer, mais également évolutif. Grâce à la couche de virtualisation intégrée, les administrateurs peuvent ajouter des nœuds supplémentaires en fonction de leurs besoins et répondre instantanément aux demandes des utilisateurs. Avec une console de gestion centralisée, ils obtiennent également une visibilité complète sur leur infrastructure. Enfin, les offres HCI peuvent comprendre des outils natifs de protection des données, facilitant la mise en place de ponts avec des infrastructures de secours. Nouveaux défis, nouvelles solutions.

About the Author: Sébastien Verger

Sébastien Verger est CTO France de Dell Technologies. Technologue dans l’âme et porte-parole Dell Technologies, il intervient quotidiennement auprès de nos clients, d’événements marché et de conférences de presse pour mettre en perspective les évolutions technologiques majeures et leurs impacts sur les systèmes d’information des entreprises. Sébastien a rejoint EMC en 1999 en tant qu'avant-vente grand compte. Il a exercé des responsabilités de management, contribué au développement du pôle d’expertise et fut un acteur clé de la mise en place d’une organisation avant-vente résolument tournée vers les Partenaires et le segment Commercial. Précédemment, il a exercé des fonctions commerciales chez Sequent.