C’est quoi, être « scalable » ?

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Des cycles marché qui se raccourcissent, des innovations qui se succèdent toujours plus rapidement, des besoins clients toujours plus pressants et une concurrence toujours plus rude, les entreprises doivent évoluer dans un monde de changement permanent. La réussite d’hier n’est pas nécessairement celle de demain et pour être toujours prêtes à réagir et remettre leur business dans la bonne direction, les organisations ont un nouveau graal : la « scalabilité ».

Evolutivité, souplesse, agilité, flexibilité, ces termes sont probablement parmi les plus utilisés dans le jargon IT de ces dernières années. Face à des budgets de plus en plus serrés, les équipes IT ont toujours chercher à investir au plus juste dans leur infrastructure. Mais éviter le surdimensionnement tout en gardant la possibilité de provisionner des ressources pour répondre à un nouveau besoin est un exercice d’équilibriste qui peut vite s’avérer complexe. La virtualisation a permis d’augmenter drastiquement le taux d’utilisation des serveurs et le cloud a offert la possibilité de souscrire à des ressources à la demande. Mais le problème n’est pas résolu car la transformation digitale en cours a pris nombre d’entreprises de vitesse. Selon une étude publiée par le cabinet Moor Insights & Strategy en juin 2017, près de 60 % des entreprises craignent même qu’il soit déjà trop tard pour elles. Les dés sont pourtant loin d’être jetés.

Les 3 clés de l’agilité

Si l’agilité est un facteur clé de réussite pour les entreprises, c’est bien parce que les marchés peuvent se transformer très brutalement avec l’arrivée d’un nouvel acteur ou d’une nouvelle offre. On l’a vu dans le tourisme (Airbnb), dans les transports (Uber, Blablacar) ou encore dans la finance (Kisskissbankbank, Ulule, Kickstarter), des innovations basées sur l’exploitation du numérique et de la data peuvent à tout moment faire d’un leader un suiveur. Et inversement. Il n’est donc jamais trop tard pour mettre en place votre architecture agile. Pour cela, il vous faudra réunir trois principaux ingrédients : la performance, pour exécuter efficacement les applications modernes, l’évolutivité pour accompagner la croissance de façon transparente, et l’adaptabilité pour répondre à des besoins futurs imprévisibles.

  • Performance

Les nouvelles générations de processeurs seront l’épicentre de votre architecture, autour duquel vous pourrez construire une plateforme avancée exploitant les dernières technologies (NVMe, NVDIMM, GPU…) et donc capable de prendre en charge les applications d’aujourd’hui. Une base de données SAP Hana réclamera par exemple des téraoctets de mémoire, des analyses génomiques nécessiteront l’utilisation de GPU pour obtenir des débits E/S suffisamment importants et une infrastructure VDI sera considérablement plus performante avec du NVMe. La nouvelle gamme de serveurs Dell EMC 14G intègre par exemple des processeurs Intel Xeon Scalable et supporte 19 fois plus de stockage NMVe à faible latence que la génération précédente.

  • Évolutivité

Votre architecture doit pouvoir s’adapter en permanence aux besoins de chaque charge de travail. C’est-à-dire qu’elle doit pouvoir monter en charge lorsque c’est nécessaire, mais également faire le chemin inverse pour éviter de consommer des ressources inutilement. Et ce sans occuper constamment une armée d’administrateurs. Ici l’automatisation sera clé. Non seulement pour réagir plus vite mais aussi pour éviter le principal obstacle : l’erreur humaine. Lorsque l’on effectue une opération dans l’urgence, il n’est pas rare de voir des erreurs de configuration rendre indisponible le service qu’on essayait justement de renforcer. Les PowerEdge de dernière génération proposent une fonctionnalité baptisée « one-click BIOS tuning » pour faciliter le déploiement de workloads de calcul intensif et offrir une plus grande granularité dans la configuration du stockage afin de s’adapter plus finement aux besoins spécifiques de chaque application.  Les systèmes hyperconvergés VxRail, basés sur les infrastructures PowerEdge, permettent par ailleurs d’ajouter de manière transparente des appliances préconfigurées au fur et à mesure que les besoins évoluent.

  • Adaptabilité

Comment mettre en place une architecture répondant aux besoins actuels et prête pour les besoins futurs. La première chose à faire est de ne pas s’enfermer en privilégiant les environnements standards et ouverts, compatibles avec les technologies qui pourraient être implémentées à l’avenir. L’approche software-defined datacenter (SDDC) permet de casser les silos et de faire des infrastructures serveurs, stockage et réseau des pools de ressources virtualisées et standardisées pouvant être administrées de façon automatisée et centralisée. Ainsi, lorsque de nouvelles demandes émergeront dans les divisions métier, l’équipe IT sera à même de rapidement provisionner les capacités nécessaires. Les nouvelles fonctionnalités de Microsoft Windows Server 2016 permettent d’emmener simplement son datacenter sur la voie du SDDC, qu’il s’agisse de la couche stockage (Storage Spaces Direct, Storage Quality of Service), réseau (Network Controller, Software Load-Balancer) ou serveur (Hyper-V Containers).

Une fois tous ces ingrédients réunis, votre IT ne sera plus un frein mais bien un atout pour la croissance de votre business, capable non seulement de répondre aux besoins exprimés, mais aussi potentiellement d’en générer de nouveaux. Car une fois libérées des contraintes techniques, vos équipes pourront laisser libre cours à leur créativité et peut-être mettre au point le service innovant qui fera de vous le prochain leader.

About the Author: Philippe Dosset

De Formation Ingénieur, Philippe Dosset a 25 ans d’expérience dans l’activité service et vente de solutions. Il rejoint Dell en 2001 pour développer l’activité Stockage chez Dell. Entre 2004 et 2010, Il dirige l’activité Solutions sur les grands comptes pour la France, créé l’activité service et développe la couverture régionale vente et service. L’activité Solution chez Dell est l’ensemble des Produits et Services comprenant le stockage, les Serveurs, le Networking et le Software permettant d’offrir une offre d’infrastructure globale aux clients Dell. Entre 2010 et 2014, il développe l’organisation stockage pour les plus grands comptes de Dell (Global 500) suite aux différentes acquisitions et est également chargé de l’activité Solutions G500 sur un périmètre Européen. Entre 2014 et 2017, il prend la responsabilité commerciale Europe du business avec les Systèmes Intégrateurs, redéfini le Go To Market et les partenariats avec ces grands acteurs du Service. Depuis 2017, il a en charge la vente des infrastructures pour la France au sein de la nouvelle entité DELL EMC. DELL EMC France est passé depuis le numéro #1 sur l’infrastructure (Stockage, Convergence, Serveur et Open Networking).