De plus en plus d’organisations, de toute taille et de tout secteur, adoptent une stratégie PC as a Service. Et pour cause, tant ce modèle de consommation a des arguments à faire valoir.
Le modèle « as a service » gagne du terrain dans tous les domaines. L’infrastructure informatique et les applications sont depuis longtemps consommées à la demande. Mais le poste de travail physique n’échappe pas non plus à la tendance. D’après les chiffres publiés par IDC, près de 20 % des PC commerciaux seront utilisés sous forme de service d’ici deux ans. Et selon l’analyse ResearchAndMarkets.com, le marché global du PC as a Service (PCaaS) devrait passer de près de 16 milliards de dollars en 2019 à plus de 140 milliards en 2024, soit une croissance annuelle moyenne de près de 55 %.
La preuve budgétaire par 3
Il existe plusieurs raisons qui expliquent pourquoi ce modèle séduit de plus en plus d’entreprises. En premier lieu : l’intérêt financier. Économiquement, le PC as a Service est un choix payant, puisque la somme des loyers sur la durée du contrat sera nettement inférieure au coût d’achat de l’ordinateur. Une différence qui s’explique par la politique d’économie circulaire mise en place par Dell Technologies. Une fois la fin du contrat atteinte, si le client ne souhaite pas conserver sa machine, elle est reconditionnée et sécurisée avant d’être remise en circulation. Cette valeur résiduelle est intégrée dans le coût de la location afin de faire diminuer le montant des loyers.
Autre argument financier en faveur du PCaaS : la visibilité. Le DAF peut savoir au centime près ce que le parc informatique de la société va lui coûter chaque mois pendant les deux, trois ou quatre prochaines années. Une information extrêmement précieuse pour la gestion des comptes de l’organisation et pour mieux évaluer sa capacité d’investissement sur le long terme.
Troisième atout, le passage d’une dépense d’investissement (CapEx) à un coût d’exploitation (OpEx), qui permet de soulager la trésorerie. Ce dernier point est particulièrement important pour les TPE/PME. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les moyennes, petites et même très petites organisations ont elles aussi tout à gagner à adopter ce modèle. La solution est entièrement personnalisable et l’entreprise opte pour le type et le nombre de postes dont elle a besoin pour la durée dont elle a besoin, qu’il s’agisse d’un seul PC ou d’un parc de plusieurs centaines de machines. Cela permet donc de réduire les dépenses informatiques pour conserver une plus forte capacité d’investissement dans le cœur de business.
La valeur sans les contraintes
Les bénéfices financiers du PCaaS représentent déjà à eux seuls des arguments de poids en sa faveur. Mais il faut également y ajouter les gains techniques et business qui en découlent. La transformation digitale est une réalité pour toutes les entreprises. Mais toutes n’ont pas les compétences pour basculer efficacement et rapidement dans cette nouvelle ère de la donnée. Le PCaaS est un moyen de se décharger des problématiques techniques liées à la gestion des postes de travail. Tout le cycle de vie peut être pris en charge. Le travail de déploiement, les opérations régulières de mise à jour, le support en cas de difficulté sont des tâches indispensables pour faire fonctionner une société, mais sont également autant de missions chronophages qui empêchent les entreprises de se concentrer sur l’innovation, l’expérience client ou les nouveaux leviers de croissance. Le PC as a Service est un allié inestimable pour tirer toute la valeur de cette transformation en se libérant des contraintes techniques et budgétaires.